Atelier Master Anthropologie – Recherches sur l’Asie

9h00 : Accueil et petit-déjeuner

9h30 – 10h30 :
Camille Evrard, « Le quotidien des femmes dans le Temple Teochew à Paris »

10h30 – 11h30 :
Hamidou Hamid-Ibrahim, « La vie d’un laboratoire de biologie végétale à Pékin »

11h30 – 12h30 :
Thomas-Charles Baraona, « Le quartier des Otakus de Tokyo et ses visiteurs »

12h30-14h : Pause déjeuner

14h00 – 14h30 :
Présentation et visite des fonds documentaires de l’IAO, par François Guillemot et Zhang Yu

14h30 – 15h30 :
Tatiana Tepliashina, « Les mouvements de la jeunesse communiste à Hanoï »

15h30-17h00 : Discussion collective, « En terrain asiatique »

Chacun des contributeurs devra présenter ses recherches durant 20 minutes. Suivra une discussion collective de 35 minutes.

 

Corps des dieux, gestes des hommes : recherches préliminaires sur les faiseurs d’images bouddhiques en Asie

En présence de : Alexandra de Mersan (INALCO / CASE ), Fabienne Jagou (EFEO / IAO), Mary Picone (EHESS / CCJ), Kunsang Namgyal Lama (membre associée au CEH), Christine Vial Kayser (ICP Paris / chercheure associée au CREOPS) et Claire Vidal (ULL2 / IAO).

Programme :

10h-10h30 – Accueil et mot introductif sur les visées du programme Impulsion

10h30-11h – De la multiplication des Mahamuni en Birmanie, Alexandra de Mersan (INALCO / CASE)
Mon propos portera sur la multiplication des statues de Mahamuni après la prise de la statue par les Birmans. Plus généralement, je m’interrogerai sur les motifs et les enjeux de cette multiplication ainsi que sur l’abondance de récits autour de la (des) statue(s) de Mahamuni.

11h-11h30 – Le village de Chongshan (Suzhou, Jiangsu). Spatialité de la création des bouddhas en Chine Claire Vidal (ULL2 / IAO)
Dans le district de Guangfu (Jiangsu, Chine), le village de Chongshan est un espace entièrement dédié à la production de statues d’êtres divins du panthéon bouddhique. Situé relativement à l’écart du tourisme et des politiques de patrimonialisation, il est un lieu de vie pour des familles de sculpteurs dont certaines sont multi-générationnelles et un lieu de travail pour des entrepreneurs venus y établir leur petite fabrique. Partant d’une enquête ethnographique exploratoire menée dans un atelier de sculpteurs, j’interrogerai les aspects sociologiques et économiques de la création des bouddhas et des bodhisattva à travers le prisme spatial, car si Chongshan apparaît à première vue comme un petit village isolé, il fait en réalité partie d’un réseau d’espaces de création qui s’inscrit dans l’histoire de la région de Suzhou réputée pour ses savoir-faire artisanaux anciens.

11h30-12h – Les corps bouddhiques momifiés à Taïwan, Fabienne Jagou (EFEO / IAO)
À Taïwan, une famille d’artisans participe à la préparation des corps bouddhiques préservés à la demande des fidèles afin qu’ils soient exposés. Cependant, l’environnement ou la mauvaise conservation appelle aussi à l’élaboration de nouvelles techniques relevant du métier de sculpteur afin de rendre le corps bouddhique visible, comme ce fut le cas pour le corps du Kanjurwa Qutuqtu (1914-1978). Quelles sont alors les techniques utilisées ? Quelles sont les implications de ces adaptations quant à l’exposition proprement dite de la momie et de sa valeur spirituelle ?

Buffet déjeunatoire (12h00-13h30)

13h30-14h – Images de Bouddha et nouvelles formes de reliques, Mary Picone (EHESS / CCJ)
Il est possible de dénombrer au Japon trois tentatives entre la fin du XIXe siècle et 1940 pour créer des sculptures de bouddhas contenant des cendres de fidèles ou composés presque entièrement de celles-ci ; la plus connue est la succession d’okotsubotoke (« Bouddhas d’os ») du temple Isshinji (Osaka) façonnée par une famille de sculpteurs d’images bouddhiques. À partir des années 1980, une quinzaine environ d’autres temples ont suivi cet exemple ; j’ai réalisé un terrain dans la région de Kansai et interrogé les prêtres. Ce nouveau type d’images soulève des questions concernant les relations locales entre les laïcs et le clergé dans le contexte de la crise du funéraire et reflète aussi la possibilité d’une réinterprétation contemporaine du concept de « relique ». Bien que les recherches historiques sur les reliques, notamment en Chine et au Tibet, se poursuivent, il n’existe aucune donnée sur ce thème à partir de l’époque d’Edo (à l’exception de quelques rares cas d’auto-momification). Une des questions que l’on peut se poser est la suivante : dans quelle mesure compacter les cendres pour qu’elles prennent la forme d’un Bouddha suffit-il aujourd’hui à donner aux restes d’un individu ordinaire le statut de relique ?

14h30-15h – La production d’images au bénéfice du défunt : les tsha tsha funéraires du monde tibétain, Kunsang Namgyal Lama (membre associée au CEH)
Dans le contexte du bouddhisme tibétain, l’une des dernières phases du rituel funéraire comprend fréquemment la fabrication d’images en argile, appelées tsha tsha, susceptibles de contenir les cendres de crémation et les os pulvérisés du défunt. Ces restes corporels considérés comme impurs doivent être nécessairement purifiés par un rituel spécifique, avant leur incorporation dans l’argile et leur moulage sous forme de stūpa ou de divinités. Leur fabrication, générant des mérites et divers bienfaits, est censée favoriser une bonne renaissance au défunt. À travers la présentation du rituel de fabrication prescrit dans les sources canoniques et par des auteurs tibétains, nous verrons que ces images bouddhiques qui doivent être consacrées au moyen d’une procédure relativement complexe, ont un statut différent selon qu’elles contiennent les restes d’un simple laïc ou ceux d’un maître religieux éminent.

15h-15h30 – Le vocabulaire de l’art contemporain au service d’un bouddhisme aniconique, Christine Vial Kayser (ICP Paris / chercheure associée au CREOPS)
De Qiu Zhijie à Huang Yong Ping, comment l’art contemporain magnifie ou déconstruit les images du bouddhisme Mahayana au service d’un bouddhisme aniconique et révèle la manipulation des images ?

Pause café (15h30-16h)

16h-16h30 – Brève présentation des travaux de : Marie Laureillard (ULL2 / IAO) et Ko Peiyi (doctorante UPN / LESC)

16h30-17h30 – Discussion finale

2e rencontre IAO / IrAsia

Programme

– 10h30-11h00 : Présentation du poster Digital Indochina (Laurent Gédéon, François Guillemot, Estelle Senna) exposé à l’ENS de Lyon
– 11h00-11h30 : Présentation des projets en cours de l’IAO (Béatrice Jaluzot, Arnaud Nanta)
– 11h40-12h30 : Nguyen Phuong Ngoc, « La littérature comme source pour l’histoire des migrations et de la société vietnamienne : le cas du roman Tay Phuong My Nhon (1927) de Huynh Thi Bao Hoa”

12h30-14h00 : pause repas

– 14h00-14h15 : Présentation des projets en cours de l’IrAsia (Nguyen Phuong Ngoc, directrice)
– 14h30-15h30 : Olivier Bailble, “Analyse des différents types de chinois classique en coréen: focus sur les matériaux de types pré-idu issus du Koguryo”.
– 15h30-16h30 : Ken Daimaru, “La santé des populations militaires dans le Japon impérial”.

16h30-17h15 : Visite de la bibliothèque de l’IAO et de la salle Histoire de la BDL.

Master classe de direction d’acteur H. ORENCIO

Hazel ORENCIO est une immense actrice philippine, également productrice, assistante-réalisatrice et parfois preneuse de son des films de Lav Diaz depuis 2012.

Vous trouverez ici un entretien sur sa carrière :
https://esprit.presse.fr/actualites/elise-domenach-et-hazel-orencio/halte-de-lav-diaz-entretien-avec-hazel-orencio-42173

Les projections-débat en Kantor, les lundi 7 et mardi 8 octobre à 18h30 seront ouvertes au public de l’École. Lors de ces deux soirées Lav Diaz et Hazel Orencio commenteront des extraits des films jalonnant leur collaboration et évoqueront leurs méthodes de travail.

– Lundi 7 octobre, projection d’un film surprise présenté par Hazel Orencio et Lav diaz et discussion générale sur leur collaboration.
– Mardi 8 octobre, restitution de la master classe et conclusion de la master classe par Hazel Orencio et Lav diaz.

Master classe, projection et discussion avec les invités se dérouleront en anglais. 

Venez nombreux/ses !

La jeune recherche en bande dessinée chinoise

Intervenants

– Norbert DANYSZ (ENS de Lyon), masterant en études chinoises
– DENG Hao (EESI), doctorant en études de l’image et de la bande dessinée
– Laetitia RAPUZZI (IETT-Lyon 3), doctorante en études chinoises
avec Romain BECKER (IHRIM-ENS de Lyon), membre de la collégiale de La Brèche, doctorant en études germaniques
et Corrado NERI (IETT-Lyon 3), maître de conférence en études chinoises

Résumé

À l’occasion de la première journée d’études du Laboratoire junior « Pratiques de la modernité en Chine », de jeunes chercheurs présenteront leurs travaux portant sur la bande dessinée chinoise. Les présentations permettront d’embrasser l’histoire du médium BD en Chine sur le temps long, depuis l’émergence des premières bandes dessinées jusqu’à l’état de la presse spécialisée au tournant du XXIe siècle, en passant par les différents liens qui unissent le médium et la propagande politique, des années 1920 aux années 1980. Cette journée d’études permettra également d’exposer l’état actuel de la jeune recherche en BD en France de manière générale, et les possibilités qui s’offrent à celles et ceux qui veulent se lancer dans de tels travaux.

15e Conférence internationale des études tibétaines

Quarante ans après la première Conférence internationale des études tibétaines qui s’est tenue à Oxford en 1979, c’est au tour de la France, et plus précisément de l’Inalco, d’accueillir la 15e édition de cet événement scientifique de premier plan dans le domaine de la tibétologie.

Six cents participants interviendront du lundi 8 au samedi 13 juillet, dans près de quatre-vingts panels et huit tables rondes. Toutes les disciplines des sciences humaines sont représentées : histoire, littérature, sciences des religions, linguistique, philosophie, anthropologie, archéologie, histoire de l’art.

Programme et informations complémentaires : https://iats2019.sciencesconf.org/

Colloque International : La pensée du cinéma, en hommage à Stanley cavell (1926-2018)

Le philosophe américain Stanley Cavell, décédé en juin 2018, est l’un des plus grands penseurs contemporains du cinéma. En deux ouvrages, La projection du monde et A la recherche du bonheur, il a révolutionné l’approche philosophique du cinéma. Cette philosophie des salles obscures concerne aussi bien la dimension pédagogique et éthique des films populaires que leur réalisme. Dans Le cinéma nous rend-il meilleurs ? Cavell en précisait l’enjeu : redéfinir le réalisme par le cinéma ; par notre expérience du cinéma – par son caractère démocratique, sollicitant les compétences morales de tous ; par son intégration dans les vies ordinaires ; par l’éducation morale perfectionniste qu’il offre ; par sa représentation de l’importance, de ce qui compte.

Cet hommage exceptionnel réunit des spécialistes de philosophie et de cinéma de l’université Panthéon Sorbonne et du monde entier autour de l’œuvre cinématographique de Stanley Cavell et des films qui comptent pour lui.

Le colloque est organisé en partenariat avec le cinéma Le Champo, autour d’une Semaine Stanley Cavell avec la projection des classiques décrits dans ses œuvres et de films contemporains : Le Rayon vert (Eric Rohmer, 1986), Groundhog Day (Un jour sans fin (Harold Ramis, 1993) Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (Arnaud Desplechin, 1996).

A cette occasion, les éditions Vrin proposent une nouvelle édition de La projection du monde, et Flammarion une republication de Philosophie des salles obscures.

Colloque organisé par Sandra Laugier (Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne – université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Elise Domenach (ENS Lyon), en partenariat avec le cinéma Le Champo et avec

Consulter le programme

Plus d’informations : https://www.pantheonsorbonne.fr/evenement/la-pensee-du-cinema

 

 

École d’été en histoire économique et sociale : Research Design Course

  • Dates : 28-30 octobre 2019
  • Lieu : ENS de Lyon, site Descartes

Cette école d’été, intitulée « Research Design Course », sélectionne chaque année 40 doctorants européens en début de thèse pour leur faire bénéficier de l’opportunité de confronter leur projet à ceux d’autres doctorants et à l’expertise de chercheurs confirmés spécialement choisis pour commenter leurs projets de thèse. Le programme, qui se déroule sur trois jours (28-30 octobre 2019) sous la forme d’ateliers, s’adresse aux doctorants en histoire économique et sociale inscrits depuis environ un an et capables de présenter leur recherche en anglais. Il offre une opportunité unique de faire évaluer son projet de thèse, de le discuter, de l’affiner, voire même de le réorienter. Il permet également aux jeunes chercheurs sélectionnés d’élargir leurs réseaux académiques et de nouer des liens souvent pérennes avec d’autres jeunes chercheurs et des chercheurs confirmés dans leurs domaines de spécialité.

Il s’adresse donc fort bien à de nombreux doctorants en histoire du travail, dont nous espérons qu’ils se saisiront de l’occasion.

Pour participer au Research Design Course, rendez-vous sur le site du programme ESTER pour déposer votre candidature : https://www.ru.nl/posthumus/ester-international-programme/research-design-course-2019-lyon-france/

Nous remercions par avance les directeurs de thèse de bien vouloir relayer cette information auprès des doctorants que cet événement pourrait intéresser et de la diffuser largement.