Jean Pierre DEDIEU, né le 8 août 1948 dans l’Ariège (France). Classes préparatoire au Lycée Fermat de Toulouse (1965-1967), licence, maitrise, agrégation à l’Université de Toulouse le Mirail (1967-1972), membre de la Casa de Velazquez (1975-1979), professeur agrégé en collège (1979-1985), chargé de recherche puis directeur de recherche au CNRS, à la Maison des Pays Ibériques (Bordeaux) puis au LARHRA (Lyon) (1985-2013), docteur d’État (sous la direction de Bartolomé Bennassar, 2007), membre du Comité National de la Recherche Scientifique (1995-2000), responsable SHS du programme Ecos Sud (19997-2004), directeur de la Maison des Pays Ibériques (1995-2005), directeur de recherche émérite (depuis 2013), d’abord à l’UMR Framespa et secondairement à l’IAO (Toulouse), puis à l’IAO seulement (depuis 2018).
Après des études en histoire ancienne et médiévale, spécialisation en histoire moderne de l’Espagne. Longtemps considéré comme un spécialiste de l’inquisition, il s’est cependant longuement intéressé au système de gouvernement de la monarchie espagnole à l’époque moderne en tentant de saisir à la fois le politique, le social et le religieux . Travaille actuellement sur la transition des organisations politiques de l’Ancien Régime vers les régimes constitutionnels dans les pays bordant la Méditerranée occidentale et en Amérique du Sud. De tous temps adepte du maniement de grandes masses de données, il a eu la chance d’acquérir jeune encore une bonne connaissance de l’informatique, ce qui lui a permis de définir les méthodes à mettre en œuvre pour construire des bases de données adaptées à la recherche historique, domaine dans lequel il a une forte activité de conseil.
A l’IAO, tout en poursuivant son activité de conseil (projets Navigocorpus, Elisit, Fichoz) il se consacre spécialement, en collaboration avec Peter Cornwell et sous la direction de B. Jaluzot, à la création d’un système de base de données pérennes par des système d’annotation qui préservent le document original tout en fournissant en même temps des données directement calibrées pour la recherche (Projet D-up), système validé par son application à la création d’une collection annotée des traités signés par les pays d’Extrême Orient – en priorité la Chine et le Japon – entre eux et avec les puissances occidentales (Projet Traités). Il a également élargi à la Chine et au Japon ses recherches sur les grandes transitions politiques.
A repris ses travaux sur le droit inquisitorial dans le cadre du projet Arqus « Injectic legality » (IAO) et sur la Monarchie espagnole à l’époque moderne dans le cadre du projet Elisit (Elites italiennes sous la Monarchie espagnole) (EFR, Albane Cogné)
Domaines disciplinaires
– Inquisition à l’époque moderne, Espagne, Italie, Portugal.
– Structures politiques, sociales, religieuses et administratives de la Monarchie espagnole (Europe et Amérique), XVIe-XVIIIe siècle.
– Transition des régimes politiques d’ancien régime vers des régimes constitutionnels en Méditerranée occidentale.
– Histoire du Protectorat en Tunisie
– Histoire des relations internationales en Extrème-orient (XIXe-XXe siècle)
– Application de l’informatique à la recherche historique, notamment en ce qui concerne les bases de données (bases de données de type FICHOZ; D-up et freizo).
Projets de recherche
-Projet Injecting legality (Arqus/ IAO, Claude Chevaleyre); Projet Traités inégaux (IAO, B. Jaluzot); Projet Elites italiennes (Elisit) (EFR, Albane Cogné)
– Diffusion des compétences informatiques nécessaires à la recherche historique et au maniement des grandes bases de données. Mise au point de systèmes informatiques intégrés de receuil, exploitation et diffusion des données et des résultats.
– Achèvement d’un Dictionnaire Institutionnel de l’Espagne Moderne (DIEM)
Publications
Références bibliographiques dans HAL-SHS
Langues étrangères pratiquées
Lues, écrites et parlées : Espagnol (bilingue), Anglais
Lues : Italien, Portugais, Catalan, Allemand, Latin