La rue de Lung-ch’üan

Dans "Taipei: Histoires au coin de la rue", anthologie de littérature taïwanaise dirigée par Gwennaël Gaffric, parue en mars 2017 aux éditions de l'Asiathèque, Marie Laureillard a traduit la nouvelle "La rue de Lung-ch'üan" de Lin Yao-teh (林燿德).

Cette anthologie offre une vision multiple et originale de la ville de Taipei, à travers le regard d’auteurs majeurs de la scène littéraire taïwanaise contemporaine. Dans « Le petit bassin de Taipei » de Jane Jian (簡媜), Taipei est la ville où l’on se perd mais où l’on finit coûte que coûte par se faire sa place. « La rue Lungch’üan », de Lin Yao-teh (林燿德) (chef de file de la « littérature urbaine » à Taiwan) nous plonge dans le Taipei nocturne avec ses ruelles sombres et ses bandes de voyous. Avec « Le Mémorial de Tchang Kaï-chek » de Lo Yi-chin (駱以軍), auteur d’origine continentale, la ville est ce théâtre gigantesque dans lequel chaque acteur doit sagement jouer son rôle au risque de se voir banni de son histoire. Dans « Histoire de toilettes » Wu Ming-yi (吳明益) choisit d’amener le lecteur dans les toilettes publiques de l’ancien marché de Chunghwa pour évoquer crûment à partir d’une série de scènes de vie la dureté et les mystères de la société urbaine. Dans « Ça, cette pluie du chagrin », Walis Nokan, auteur aborigène Atayal, dévoile la violence et la discrimination dont peuvent être victimes les populations minoritaires dans la capitale. Dans « Videoman », Chang Wan-k’ang (張萬康) dresse un portrait tendre et caustique de la jeunesse de Taipei. Dans « Retour de nuit », un récit se déroulant entre Taipei et Paris, Chou Tan-ying (周丹穎) évoque la solitude et la nostalgie que l’on peut ressentir dans les grandes métropoles. Cette anthologie est complétée par la nouvelle « La carte d’identité d’un inconnu » de Chi Ta-wei (紀大偉), auteur du roman de science-fiction Membrane publié dans la collection « Taiwan Fiction » en 2015 (ce roman est paru au Livre de Poche en mars 2017). « La carte d’identité d’un inconnu » est le récit nocturne d’un contrôle de police sur une jeune personne au genre et à l’origine non définis, sur fond de peur du sida. Avec les nouvelles qui composent ce recueil alternent de petites escapades littéraires et gourmandes dans les restaurants et les marchés de nuit de Taipei signées par le spécialiste du genre, Shu Kuo-chih (舒國治).

Taipei: Histoires au coin de la rue\", anthologie de littérature taïwanaise dirigée par Gwennaël Gaffric, parue en mars 2017 aux éditions de l\'Asiathèque, Marie Laureillard a traduit la nouvelle \"La rue de Lung-ch\'üan\" de Lin Yao-teh (林燿德).

Cette anthologie offre une vision multiple et originale de la ville de Taipei, à travers le regard d’auteurs majeurs de la scène littéraire taïwanaise contemporaine. Dans « Le petit bassin de Taipei » de Jane Jian (簡媜), Taipei est la ville où l’on se perd mais où l’on finit coûte que coûte par se faire sa place. « La rue Lungch’üan », de Lin Yao-teh (林燿德) (chef de file de la « littérature urbaine » à Taiwan) nous plonge dans le Taipei nocturne avec ses ruelles sombres et ses bandes de voyous. Avec « Le Mémorial de Tchang Kaï-chek » de Lo Yi-chin (駱以軍), auteur d’origine continentale, la ville est ce théâtre gigantesque dans lequel chaque acteur doit sagement jouer son rôle au risque de se voir banni de son histoire. Dans « Histoire de toilettes » Wu Ming-yi (吳明益) choisit d’amener le lecteur dans les toilettes publiques de l’ancien marché de Chunghwa pour évoquer crûment à partir d’une série de scènes de vie la dureté et les mystères de la société urbaine. Dans « Ça, cette pluie du chagrin », Walis Nokan, auteur aborigène Atayal, dévoile la violence et la discrimination dont peuvent être victimes les populations minoritaires dans la capitale. Dans « Videoman », Chang Wan-k’ang (張萬康) dresse un portrait tendre et caustique de la jeunesse de Taipei. Dans « Retour de nuit », un récit se déroulant entre Taipei et Paris, Chou Tan-ying (周丹穎) évoque la solitude et la nostalgie que l’on peut ressentir dans les grandes métropoles. Cette anthologie est complétée par la nouvelle « La carte d’identité d’un inconnu » de Chi Ta-wei (紀大偉), auteur du roman de science-fiction Membrane publié dans la collection « Taiwan Fiction » en 2015 (ce roman est paru au Livre de Poche en mars 2017). « La carte d’identité d’un inconnu » est le récit nocturne d’un contrôle de police sur une jeune personne au genre et à l’origine non définis, sur fond de peur du sida. Avec les nouvelles qui composent ce recueil alternent de petites escapades littéraires et gourmandes dans les restaurants et les marchés de nuit de Taipei signées par le spécialiste du genre, Shu Kuo-chih (舒國治).

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