Soutenance de thèse : Michaël Fernandez

Composition du jury :

– Thomas REVERDY, Professeur des Universités, Grenoble-INP, Directeur de thèse
– Mathieu BRUGIDOU, Senior Scientist, EDF R&D, Co-directeur de thèse
– Alexandre MALLARD, Directeur de recherche, CNRS
– François-Mathieu POUPEAU, Directeur de recherche, CNRS
– Ulrike LEPONT, Chargée de recherche, CNRS
– Benoit CRET, Professeur des Universités, Université Grenoble-Alpes
– Invité : Yveline LECLER, Professeur des Universités, Sciences Po Lyon (retraitée)

Plus d’informations : [Cliquez ici]

Soutenance de thèse : Andar Nubowo

Le jury sera composé de :

• Delphine ALLES, Professeur des universités
• Jeremy JAMMES, Professeur des universités
• Stéphane LACROIX, Professeur
• Rémy MADINIER, Directeur de recherche (Directeur de thèse)
• Jérôme SAMUEL, Professeur des universités
• Karima SLIMANI DIRECHE, Directrice de recherche

Soutenance de thèse : Gauthier Mouton

Le jury sera composé de :

Monsieur Ting-Sheng Lin, professeur du Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal
Monsieur Mark Purdon, professeur du Département de stratégie, responsabilité sociale et environ de l’Université du Québec à Montréal
Monsieur Frédéric Lasserre, professeur du Département de géographie de l’Université Laval
Monsieur Serge Granger, professeur de l’École politique appliquée de l’Université de Sherbrooke

Soutenance de thèse : Raphaëlle Yokota

Le jury sera composé de :

Madame Diane ARNAUD, Maîtresse de conférence HDR, Université de Paris
Monsieur Mathieu CAPEL, Maître de conférence, Université de Tokyo
Madame Élise DOMENACH, Maîtresse de conférence HDR, ENS de Lyon (rapporteure)
Monsieur Kristian FEIGELSON, Professeur des universités, Université Sorbonne Nouvelle (rapporteur)
Madame Isabelle KONUMA, Professeure des universités, INALCO       
Monsieur Michael LUCKEN, Professeur des universités, INALCO (directeur de thèse)

Résumé : 

Le cinéaste japonais Koreeda Hirokazu travaille la fiction depuis plus de vingt ans, offrant un regard multiple sur des thèmes d’actualité. Actif sur tous les tableaux de la création audiovisuelle, Koreeda a traversé les années 1990, 2000 et 2010 avec une régularité exemplaire, jusqu’à la Palme d’or remportée par Une affaire de famille en 2018.

Cinéaste commercial mais indépendant, indépendant mais commercial, Koreeda continue à faire des films comme à ses débuts dans les années 1990, avant le tournant numérique. En tension entre une industrie cinématographique japonaise dominée par une production de divertissement visant un marché local, et les contraintes des circuits internationaux que sont notamment les festivals, cette position entre deux pôles ménage cependant une marge de manœuvre permettant un renouvellement des modèles théoriques et esthétiques.

C’est en explorant les possibilités du médium filmique que ses films sont en mesure d’agir sur les réalités sociales de leur époque, en particulier grâce à la mise en place de points de vue alternatifs. Koreeda, au moyen d’un ensemble de dispositifs visuels et sonores, favorise à travers son œuvre l’ouverture d’un espace intermédiaire entre le film et le public, espace propice à une réappropriation des questions sociales et à un réagencement de notre rapport au réel et à autrui, comme le ferait la famille idéale – entité fondamentale de nos sociétés qui connaît de profondes mutations.

Cette thèse montre le pouvoir de ces films, non pas en tant que réponses aux angoisses sociales contemporaines mais comme outils. Sa contribution à la redéfinition des représentations fait ainsi de Koreeda Hirokazu un cinéaste majeur de l’histoire du cinéma japonais mais également mondial.

Afin de faciliter l’organisation de la soutenance et du pot, je vous serais reconnaissante de bien vouloir confirmer votre présence par mail (raphaelleyokota@gmail.com).

Soutenance HDR : Laurent Gédéon

Le jury est composé de :

Guibourg Delamotte, Maître de Conférences (HDR), INALCO
Guy Faure, Directeur de Recherche CNRS (émérite), IRASIA
Fabienne Jagou, Maître de Conférences (HDR), Ecole Française d’extrême Orient
Pierre Journoud, Professeur des Universités, université Paul Valéry, Montpellier 3
Frédéric Lasserre, Professeur titulaire, université Laval, Québec
Yveline Lecler, Professeur des Universités émérite, Sciences Po Lyon

Le dossier d’habilitation qui comporte deux volumes s’intitule « Les rivalités en mer de Chine méridionale. Enjeux géopolitiques et géostratégiques entre la Chine, le Vietnam et les États-Unis. ».

Le premier ou volume principal (272p.) est axé sur la problématique des archipels Spratleys et Paracels, situés en mer de Chine méridionale et revendiqués simultanément par la République populaire de Chine et le Vietnam. La recherche a permis de valider l’hypothèse selon laquelle le Vietnam, s’il souhaite réaliser ses ambitions géostratégiques en mer de Chine méridionale, se trouve dans l’obligation d’intégrer une architecture géopolitique et sécuritaire régionale comprenant les Etats-Unis. Elle a également ouvert la voie à la définition d’un nouveau concept géopolitique de « géomaritimité ».

Le deuxième volume ou volume annexe (112p.) propose un retour sur les travaux antérieurs ainsi qu’un recueil de quelques publications récentes. Ces travaux ont porté sur la communauté sino-vietnamienne (Hoa), le quartier de Cholon à Ho Chi Minh-Ville où elle se concentre et l’impact de sa présence sur les relations entre la Chine et le Vietnam. Une première partie de cette recherche a mis en lumière la persistance du rôle économique important des Hoa, en dépit de leur marginalisation temporaire pendant les années 1970-80 due à la réunification du Vietnam et la mise en place d’un nouveau modèle d’économie socialiste. Ces travaux ont ouvert la voie, dans une deuxième partie, à l’analyse des caractéristiques urbaines du quartier de Cholon et l’évolution du rôle joué par le canal (arroyo chinois) reliant ce quartier à la rivière Sai Gon. Cette recherche a mobilisé les outils offerts par les humanités numériques.

* Photo « à la une » : Carte des revendications en mer de Chine méridionale. © CC Wikipédia

Soutenance de thèse : Pierre-Emmanuel Bachelet

Le jury sera composé de :

M. Jean-Pascal BASSINO, Professeur des Universités, ENS de Lyon
Mme Nadine BÉLIGAND, Maîtresse de conférences, Université Lyon 2
M. Leonard BLUSSÉ, Professeur émérite, Université de Leiden
M. Andrew HARDY, Directeur d’études, EFEO
M. François LACHAUD, Directeur d’études, EFEO
Mme Antonella ROMANO, Directrice d’études, EHESS              

Abstract français :

Cette thèse vise à analyser l’une des connexions majeures des mers de Chine à l’époque moderne : les relations entre le Japon, le Đại Việt et le Champa. A partir du milieu du XVIe siècle, l’impossibilité d’accéder au marché chinois pousse les marchands japonais à investir de plus en plus dans le commerce avec l’Asie du Sud-Est. Ils peuvent y échanger leur argent et leur cuivre contre de la soie et des produits tropicaux. Pour les Japonais, le Đại Việt présente des avantages décisifs : il accueille des marchands venus de Chine et est le seul pays de la région à produire lui-même de la soie. De plus, les autorités des deux pays partagent une conception similaire de l’étiquette et une instruction fondée sur les mêmes classiques. Le Champa, quant à lui, revêt une importance capitale auprès des autorités japonaises en tant que pourvoyeur de bois précieux. Ces relations connaissent une profonde restructuration au cours des années 1630, quand le shogunat interdit aux Japonais de quitter le pays, sans que cette connexion ne disparaisse. Par ailleurs, ces contacts avec le monde extérieur ont permis à une cartographie spécifiquement japonaise de se développer. Les cartes réalisées, si elles se fondent sur des modèles européens ou chinois, parviennent cependant à les réinventer et à les dépasser.

La proximité entre le Japon et le Đại Việt en a donc fait des partenaires privilégiés, ce qui a permis l’établissement de communautés japonaises dans les ports viêt. Ces résidents japonais y ont occupé une fonction centrale, celle d’intermédiation entre Européens et autorités viêt. L’objectif de ce travail de recherche est d’expliciter les fondements sur lesquels cette entente s’est nouée et d’analyser les réseaux multiethniques autour desquelles elle s’est construite, en recourant notamment à des modélisations informatiques.

English abstract :

This dissertation aims to analyse one of the major connections in the early modern China seas, the relations between Japan, Đại Việt and Champa. From the mid-16th century onwards, as they were unable to access the Chinese market, Japanese traders increasingly invested in trade with Southeast Asia, where they were able to exchange silver and copper against silk and tropical products. Đại Việt offered decisive advantages for the Japanese. Merchants coming for China went there to trade and it was the only country to produce silk on its own. Furthermore, the authorities in both countries shared a same vision of diplomacy and their instruction was based on the same classics. As for the Champa, it was of particular importance for the Japanese authorities as a supplier of precious woods. These relations underwent a thorough reorganisation in the 1630’s, when the shogunate prohibited the Japanese from leaving the country, but this connection remained strong. Besides, these contacts with the outside world enabled a specifically Japanese cartography to emerge. Although they were based on European or Chinese models, these maps succeeded in reinventing and going beyond these models.

The proximity between Japan and Đại Việt made them privileged partners and led to the settlement of Japanese communities in Viêt ports. These Japanese residents played a crucial role in these societies, as go-betweens between the European and Viêt authorities. The purpose of this research work is to demonstrate how this common understanding emerged, and to analyse the networks that shaped it, notably through computer modelling.

Soutenance HDR : Élise Domenach

Il est composé d’un rapport de synthèse intitulé « Le Scepticisme au cinéma. Stanley Cavell, la critique philosophique, la voix et la catastrophe » (132p.), d’un essai inédit intitulé « Le Paradigme Fukushima au cinéma I. 2011-2013 : Ce que voir veut dire » (156p.) et d’un ouvrage collectif inédit intitulé « L’Ecran de nos pensées. Stanley Cavell, la philosophie et le cinéma » (273p.), ainsi que d’un recueil d’articles publiés (646p.), d’un recueil des ouvrages co-traduits (1903p.), d’ouvrages et dossiers de revue édités (427p.) et d’ouvrages publiés (632p.).
 
Le jury est composé de :
 
M. Vincent Amiel (Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Garant
M. Marc Cerisuelo (Professeur, Université Gustave Eiffel)
Mme Sandra Laugier (Professeure, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
M. Michael Lucken (Professeur, Institut National des Langues et Civilisations Orientales) Rapporteur
Mme Paola Marrati (Professeure, Université Johns Hopkins)
Mme Livia Monnet (Professeure, Université de Montréal) Rapporteure
M. Benjamin Thomas (Professeur, Université de Strasbourg)

Soutenance de thèse : Yousra Chaaban

Devant un jury composé de :

  • Mme Béatrice JALUZOT, Directrice de thèse, Maître de conférences habilité à diriger des recherches, Sciences Po Lyon
  • M. Luc GRYNBAUM, Professeur des universités, Faculté de Droit, d’Economie et de gestion d’Université de Paris
  • M. Vincent BONNET, Maître de conférences habilité à diriger des recherches, Université de Bourgogne Franche-Comté
  • Mme Elise POILLOT, Professeur, Faculté de droit, d’Economie et de Finance, Université du Luxembourg
  • M. Khalecl HAMDY ABDEL-RAHMAN, Professeur, Université Ain Shams, Le Caire
  • M. Olivier GOUT, Professeur des universités, Université Jean Moulin Lyon 3
  • Mme Béatrice BALIVET, Maitre de conférences habilitée à diriger des recherches, Université Jean Moulin Lyon 3.