Appel à projets Impulsion : résultats de l’édition 2020

Dans le cadre du volet « Attractivité », l’IDEXLYON a lancé l’appel à projets IMPULSION au mois de juillet 2019. Pour cette cinquième édition, une trentaine de candidatures avaient été présélectionnées par les établissements membres de l’Université de Lyon.

Le Groupe Académique de l’IDEXLYON a proposé 24 candidats sur lesquels le COMEX a ensuite donné un avis favorable. Chaque projet sera financé pour une durée de deux ans, pour un montant moyen de 54 000 euros.

Les chercheurs et enseignants-chercheurs lauréats de cette cinquième édition, récemment installés sur le site de Lyon Saint-Étienne, ont un parcours international et ont séjourné dans des universités à l’étranger comme l’University of Pennsylvania et l’University of Chicago aux Etats-Unis, l’University of Oxford au Royaume-Uni, l’École polytechnique fédérale de Lausanne, en Suisse et l’University of Heidelberg, en Allemagne.

Le succès de l’appel à projets IMPULSION témoigne et renforce l’attractivité et l’excellence du site Lyon Saint-Étienne et contribue au développement du projet IDEXLYON.

Cette action est financée à hauteur de 1,3 million d’euros par l’IDEXLYON.

Plus d’information : https://idexlyon.universite-lyon.fr/idexlyon/version-francaise/appel-a-projets-impulsion-resultats-de-l-edition-2020–138212.kjsp#

24 héroïnes électriques

Exposition – 24 héroïnes électriques

À travers 24 portraits de femmes correspondant au temps d’une journée, ce voyage imaginaire, graphique et intellectuel établit des connexions virtuelles entre différents personnages, différentes cultures et différents espaces. Chaque portrait est accompagné d’un document sonore, visuel ou textuel permettant d’établir ces liens fictifs et/ou relatif à la production artistique et intellectuelle des auteures. Ce parcours conjugue trois thématiques « Punk, guérilla et philosophie » inhérentes à la construction artistique et intellectuelle de l’auteur de cette exposition.

Les trois huit de cette journée de 24 heures proposent une immersion dans la culture punk avec huit figures iconiques de cette scène, se poursuivent dans l’action avec huit autres portraits de « guérilleras » et se prolongent par la réflexion avec huit portraits de femmes philosophes. Identité, résistance et genre s’avèrent les maîtres mots de cette mise en scène iconographique qui entend dissoudre les barrières entre culture, action et réflexion en mélangeant dans un mix audio-visuel ces différents portraits. Chaque femme est ici porteuse d’une affirmation, d’une réflexion ou d’une interrogation sur le monde. Celles-ci sont mises en valeur à travers des extraits de textes, musicaux ou vidé ographiques.

Artistiquement, en se ré-appropriant et en détournant l’image photographique, le projet flirte avec le FanArt et s’inscrit dans les problématiques de la (nouvelle) Figuration narrative avec une dimension participative au récit proposé. Peints à l’acrylique ou dessinés et agrémentés de collages, les portraits sont réalisés sur des châssis de relativement petits formats pour conserver une certaine intimité entre le spectateur et la représentation picturale. L’alignement des regards doit permettre cette proximité. Le portrait en tant que genre graphique est, ici, à la fois vecteur d’émotions, à travers une approche néo- expressionniste, et de réflexion reposant sur des extraits de textes choisis. Des écrits marquants sont reproduits sur le quatrième mur de la salle d’exposition dans un collage mural « dazibao ». A la sortie, chacune / chacun est invité à inscrire sur un cahier d’autres figures féminines importantes pour poursuivre ce projet. Une « Part 2 » se déclinera en ligne.

Intervenants :
– Séminaire Félicité (Triangle)
– Les Salopettes
– Solveig Serre & Luc Robène (projet PIND)
– Christine Detrez
– Compagnie Inanna
– Trio Cosmos

Soirée Spéciale à l’occasion de la « Journée internationale des droits des femmes », le mardi 10 mars 2020 de 17h à 22h.

Consulter le Programme

Plus d’info : http://www.ens-lyon.fr/evenement/savoirs/24-heroines-electriques

Projection – Débat : Shusenjo – The Main Battleground of the Comfort Women Issue

Shusenjo – The Main Battleground of the Comfort Women Issue

La question des « femmes de réconfort » de l’armée impériale japonaise durant la 2nde guerre mondiale constitue peut-être le dilemme diplomatique actuel les plus controversé du Japon. Cette question y divise le pays selon des lignes idéologiques claires. Les défenseurs et les détracteurs des « femmes de réconfort » s’affrontent au sein d’une lutte acharnée concernant les preuves empiriques, la validité des témoignages oraux, le nombre de victimes, la signification de l’esclavage sexuel et la définition du recrutement forcé. La crédibilité, la légitimité et l’influence servent de cri de ralliement à tous ceux qui participent à cette controverse. En outre, ce champ de bataille largement national s’est déplacé en direction de la scène internationale, avec la participation de divers acteurs et institutions étatiques ou non-étatiques dans le monde entier. Ce film plonge au cœur des débats les plus controversés et révèle les intentions cachées des défenseurs et des détracteurs des « femmes de réconfort ». Il apporte des réponses à certaines des questions les plus importantes pour les Japonais et pour les Coréens : Les « femmes de réconfort » étaient-elles des prostituées ou des esclaves sexuelles ? Ont-ils été recrutées de force ? Et, le Japon a-t-il la responsabilité légale pour présenter des excuses aux anciennes « femmes de réconfort » ?

Plus d’infos sur https://www.shusenjo.com/

Digital Indochina

L’inauguration s’est tenue le lundi 7 octobre 2019 en présence du président de l’ENS de Lyon Jean-François Pinton, de Jean-Philippe Magué, coorganisateur de l’exposition avec Nathalie Arlin et directeur adjoint du département EHN, et de Stéphanie Dord-Crouslé, responsable de l’AHN et responsable adjointe de l’IHRIM pour le site ENS de Lyon.

François Guillemot – Digital Indochina                               Sources : https://ahnenslyon.hypotheses.org

Cette plateforme (https://www.digital-indochina.net/) vise à enrichir et valoriser les connaissances académiques en sciences sociales sur le Viêt Nam, le Cambodge et le Laos contemporains tout en s’adressant à un large public.

Les principales missions de ce projet ont été déclinées sur le poster :

– Analyser les documents d’archives, les affiches de propagande et la presse
– Retracer l’histoire urbaine, du village à la mégapole
– Partir au fil de l’arroyo et découvrir la vie socio-économique dans un récit visuel
– Cartographier l’espace social et environnemental d’hier et aujourd’hui
– Étudier et décrypter les trajectoires socio-culturelles en temps de guerre
– Réfléchir sur les imaginaires coloniaux et postcoloniaux

Équipe Digital Indochina : Laurent Gédéon, François Guillemot, Estelle Senna.

Plus d’infos sur : L’Atelier des Humanités Numériques de l’ENS de Lyon

La preuve par l’image. Le Vietnam s’invite dans le concours photo

La porte Sud de la citadelle impériale en 1968

La photographie proposée au concours a été prise à Hué, dans le centre du Vietnam ; c’est une ville majeure, non pas pour son importance démographique ou économique mais pour son rôle de capitale impériale de 1804 jusqu’en 1945. L’imposante citadelle impériale est son monument le plus emblématique. C’est une forteresse, vieille de deux siècles, qui s’inspire tout autant des principes défensifs de Vauban que de l’architecture symbolique de la cité interdite de Pékin.

Mais si l’architecture visible est bien d’époque impériale, tout comme la ville, la citadelle est aussi un symbole de la guerre du Vietnam (1955-1975). Épicentre de l’offensive du Têt (31 janvier -3 mars 1968), la bataille de Hué est qualifiée de « Turning Point », puisqu’à partir de ce moment, l’état-major américain n’est plus certain de pouvoir gagner la guerre.

Le cliché présenté au concours est un détail de la porte sud de la citadelle. La fenêtre, restaurée en marbre fin, dessine dans la lumière un motif d’inspiration chinoise. Mais autour, les impacts de balle toujours visibles sur les pierres témoignent de la violence des combats en 1968. Les soldats venus reprendre ce bastion ont été sous le feu des snippers qui se tenaient à cet endroit.

La porte Sud de la citadelle impériale en 2018

Date anniversaire, 2018 a été une année d’observation exceptionnelle des phénomènes touristiques au Vietnam. Dans tout le sud du pays, des expositions et des manifestations culturelles commémoraient le  50ème anniversaire de l’offensive du Têt (1968) qui a été un tournant de la guerre du Vietnam. Même si elle s’est soldée par une défaite militaire pour le Nord Vietnam, ce fut néanmoins une victoire idéologique totale. Les sites liés à la guerre, d’un point de vue général, ont connu une fréquentation accrue, avec également, le retour de vétérans Américains et Vietnamiens sur les lieux majeurs d’engagement.

La citadelle, en cours de restauration, est aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est ainsi un lieu hautement touristique où l’on peut observer, partout où se pose le regard, la relation entre histoire et mémoire(s).

Lien Article CNRS
https://lejournal.cnrs.fr/diaporamas/la-science-dans-lobjectif

Nouvel an lunaire 2019

– Ouverture du nouvel an lunaire
– Allocutions
– Présentation des films par Wafa Ghermani de la Cinémathèque Française et Claire Vidal, maîtresse de conférences en anthropologie, Univ. Lyon 2

17h30 -19h30, Durian Durian Liú lián piāo piāo 榴槤飄飄 [traduction littérale : L’odeur suave du durian], de Fruit Chan 陳果, Hong Kong, 2000, 116 mn

Fruit Chan nous livre une vision incisive portée par un Chinois de Chine continentale sur Hong Kong. Joué par des acteurs non professionnels, il met en scène des personnages qui sont guidés par le gain et le besoin. Sur un ton humoristique il conte la rencontre entre une jeune fille et une jeune femme qui fait temporairement commerce de son corps. Ce film est le premier de la « trilogie des prostituées ». Il a été nommé en tant que meilleur film à la Mostra de Venise en 2000, le jeu de l’actrice principale, Qin Hai-lu, et son scénario ont été salués par de nombreux prix hongkongais.

19h30 – 20h00 : entracte

20h00 – 21h55, The Great Buddha Dà fó pǔ lā sī 大佛普拉斯, de Huang Hsin-yao 黃信堯, Taiwan, 2017, 104 mn (Comédie noire, en avant première de la sortie du DVD)

Un gardien de nuit d’une fabrique de statuettes de Bouddhas visionne de vieux films X avec un ami lorsqu’il tombe sur des enregistrements compromettants pour son très riche patron. Cette satire de la société taiwanaise est le premier film de Huang Hsin-yao, il a reçu de nombreux prix, dont le premier prix du festival du film de Taipei.

Co-organisé avec l’ENS de Lyon

Inscription au Nouvel An Lunaire

Stéphane Corcuff : 22e prix de la fondation culturelle franco-taïwanaise

Établie en 1996 sous l’égide de l’Académie des sciences morales et politiques, la Fondation culturelle franco-taïwanaise a pour objet de « récompenser chaque année, par deux prix, des œuvres, artistiques ou littéraires, mettant en lumière les rapports entre l’Europe et Taïwan et/ou contribuant à l’intensification des rapports culturels entre l’Europe et Taïwan ».

Stéphane Corcuff est spécialisé sur ses dynamiques identitaires et géopolitiques, ainsi que sur la géopolitique historique comparée du détroit de Taïwan (17e – 21e siècles). Maître de conférences en science politique à Sciences-Po Lyon en politique du monde chinois contemporain, responsable des études chinoises et des échanges académiques avec le monde chinois dans ce même établissement (2005-2013). Chargé de cours (Histoire de Taïwan) aux Langues’O (2005-2010), chercheur à l’Institut d’Asie Orientale (2005-2013) et directeur de l’Antenne de Taipei du CEFC (2013-2017), il est chercheur et membre du comité éditorial de Perspectives chinoises. Il a réintégré SciencesPo Lyon et l’Institut d’Asie Orientale en septembre 2017.

Plus d’infos sur le carnet de recherche de l’IAO

Rétrospective Ryusuke HAMAGUCHI : cycle de projections

Les 16 et 17 octobre 2018, au théâtre Kantor, Ens de Lyon, le Département Lettres et Arts et l’Institut d’Asie Orientale présentent dans le cadre de la master classe de réalisation de Ryusuke AMAGUCHI, une rétrospective de ses films en sa présence :

Mardi 16 octobre
* 18h The Sound of the Waves, de Ryusuke Hamaguchi et Ko Sakai (2011, 142mn)
* 20h30 Heaven is still far away, de Ryusuke Hamaguchi (2016, 38 min) / The Depths (2010, 121mn)

Mercredi 17 octobre
* 18h Voices from the Waves. Shinchimachi, de Ryusuke Hamaguchi et Ko Sakai (2013, 103mn)
* 20h30 Projection des travaux d’élèves de la master classe de réalisation de R. Hamaguchi / Storytellers, de Ryusuke Hamaguchi et Ko Sakai (2013, 120mn)

Projections ouvertes au public, sous-titres anglais. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Remerciements à Silent Voice Prod., à Shogo Yokoyama et à Satoshi Takata. Avec le soutien de la Région.

Plus d’infos sur le site de l’ENS de Lyon

Un carnet de l’IAO à la une

Mémoires d’Indochine F. GuillemotLa lettre n°52 (mars 2018) de l’Institut des sciences humaines et sociales (InSHS) du CNRS propose un focus sur le carnet de recherche Mémoires d’Indochine de la plateforme Hypotheses.org. Ce carnet a été créé en septembre 2012 par François Guillemot, ingénieur de recherche et chercheur à l’IAO. Référence pour la recherche sur la péninsule indochinoise et plus particulièrement sur le Viêt-Nam contemporain, il est actuellement consulté par plus de 15.000 visiteurs par mois.

Lien vers la lettre en PDF : http://www.cnrs.fr/inshs/Lettres-information-INSHS/lettre_infoinshs52hd.pdf