Viêt Nam, un passé à recomposer

18h - 18h30 : entrée du public et présentation de la soirée et des intervenant-es 18h30 - 18h50 : projection du film "Bach Hong" (2019) d'Elsa Duhamel 18h50 - 19h40 : projection du film "Viêt Nam, un passé à recomposer" (2021) de Juliette Galli 19h40 - 20h00 : temps d'échange avec le public.

La mémoire et l’histoire font du Viêt Nam un terrain d’observation particulièrement complexe. Traversé par la révolution indépendantiste, les guerres (civile et internationale) et les exils, le pays a retrouvé la paix au prix d’un sacrifice humain profondément inscrit dans l’histoire mondiale. Le séminaire Mémoires d’Indochine dispensé à l’Institut d’Asie Orientale (IAO) s’est attaché depuis dix ans à élaborer une histoire d’en bas, à l’aune du vécu des populations locales. Pour clore cette recherche collective, cette projection/débat propose deux trajectoires d’exils vietnamiens en France. Celui d’une femme, Jeanne Dang, restituée par les images animées allégoriques de Bach-Hông, et celui d’un homme, l’Oncle Liêm puis de son fils, interviewés, par Juliette Galli. Ces deux récits interrogent tout à la fois passé et le présent, les brûlures de l’histoire et les souvenirs personnels.

Programme 

18h00 – 18h30 : entrée du public et présentation de la soirée et des intervenant-es

18h30 – 18h50 : projection du film « Bach-Hông » (2019) de Elsa Duhamel

18h50 – 19h40 : projection du film « Viêt Nam, un passé à recomposer » (2021) de Juliette Galli

19h40 – 20h00 : temps d’échange avec le public

* Crédits photos : M. Liêm © Juliette Galli – Bach-Hông © Elsa Duhamel / Fargo productions

Nouvel An Lunaire : Royaumes des Combattantes

Programme réalisée avec l’IAO et l’ENS de Lyon

17h30-18h00  – Accueil

18h00 – Mot de bienvenue et souhaits pour l’Année du Tigre de Béatrice Jaluzot, directrice et Claude Chevaleyre, directeur adjoint, de l’IAO.

18h10-18h40  – Performance de Yoko Higashi – Danse, musique, sabre (voir les photos : [Partie 1] [Partie 2])

18h40-19h50 – Discussion sur la thématique Arts martiaux et cinéma asiatique.

Avec : 

Corrado Neri, maître de conférences, Université Jean-Moulin Lyon 3
Pan Yiling, doctorante, Université Jean-Moulin Lyon 3
Chen Jiamei, doctorante, Université Jean-Moulin Lyon 3
Lin Qihong, doctorant, Université Jean-Moulin Lyon 3

Roxane Liot, études chinoises Master 1 à l’ENS de Lyon

20h00-22h00 – Projection de Tigre et Dragon, film de Ang Lee (2000)

Plus d’informations : https://nal2022.sciencesconf.org/

Vietnam : un cri qui vient de l’intérieur

Le réalisateur André Menras recueille la parole d’une génération de dissidents, de pêcheurs et de paysans vietnamiens en lutte contre les injustices sociales ainsi que contre l’expansionnisme chinois. Ce film politique dénonce les expropriations foncières abusives et l’autoritarisme de l’État-Parti à travers des témoignages peu connus. Tourné de façon clandestine, le film s’attache à mettre en valeur les conflits qui traversent la société vietnamienne tout en questionnant l’évolution politique du pays.

Nouvel an lunaire : Exploration et voyage en Asie

Alexandra David-Néel, Du Sikkim au Tibet interdit, documentaire de Jeanne Mascolo de Filippis et Antoine de Maximy.18h – Ouverture et présentation des films par Claudia Astarita et Virginie Berthebaud

18h15 Alexandra David-Néel, Du Sikkim au Tibet interdit, documentaire de Jeanne Mascolo de Filippis et Antoine de Maximy. (52mn)

Ce documentaire retrace la vie d’Alexandra David-Neel, première occidentale à pénétrer dans Lhassa en 1924. De ses débuts en tant que cantatrice à ses voyages en Asie, de ses premières affinités avec le féminisme et l’anarchisme à ses ermitages en terre bouddhiste, les multiples facettes de cette femme hors du commun nous sont présentées à travers les archives et les récits de l’exploratrice qui fut aussi une écrivaine prolifique. Le témoignage précieux de Marie-Madeleine Peyronnet, sa dernière gouvernante et amie, complète le tableau de sa vie avec humour et émotion. 

19h10 – Table ronde avec Jeanne Mascolo de Filippis, réalisatrice du documentaire, et Samuel Thévoz, chercheur et spécialiste du récit de voyage au Tibet, éditeur du premier roman d’Alexandra David-Neel.

Altay skiing adventure ( 阿勒泰野雪行记), documentaire de Li Shuang20hAltay skiing adventure ( 阿勒泰野雪行记), documentaire de Li Shuang. (20mn)

En 2005, des peintures rupestres ont été retrouvées à l’extrême nord de la Chine, dans la région de l’Altaï. Datées de 10 000 ans, elles représentent des hommes skis aux pieds. Aujourd’hui, à Hemu, petit village de la préfecture d’Altaï, les habitants perpétuent la tradition en fabriquant eux-mêmes leurs skis selon des techniques ancestrales. Cinq skieurs chinois vont à leur rencontre et partagent avec eux quelques moments de glisse mémorables…

20h20 – Clôture

Quelques liens pour profiter à nouveau de cette soirée.

– le documentaire sur Alexandra David-Néel :
https://www.youtube.com/watch?v=8YAODcV4IuY

– l’enregistrement de la table-ronde :
https://us02web.zoom.us/rec/share/GMabsBK2-vf67cOcCuoangaTiVYUwYFDBhDGHZmaOrFaDJCluHbN2ThW3kS7GL5v.wnh3GxyF4GFPzsbu

– le film sur le ski en Altaï :
https://alpinemag.fr/altay-wild-snow-rcm20/

– La grande histoire du ski, le documentaire Arte :
https://www.arte.tv/fr/videos/090577-000-A/la-grande-histoire-du-ski/

Les références des ouvrages de nos deux invités :

– Alexandra David-Neel, Cent ans d’aventure/Jeanne Mascolo de Filippis : https://www.editionspaulsen.com/alexandra-david-neel-2175.html

– Le Grand Art, premier roman d’Alexandra David-Neel/édité par Samuel Thévoz : https://le-tripode.net/livre/alexandra-david-neel/le-grand-art

Un Horizon infini. Explorateurs et voyageurs français au Tibet (1846-1912)/Samuel Thévoz : https://sup.sorbonne-universite.fr/catalogue/litteratures-francaises-comparee-et-langue/imago-mundi/un-horizon-infini-ndeg18-coll

Fête de la Science 2020 : la nature dans la littérature contemporaine chinoise

Animation d’un atelier pour la Fête de la Science 2020 : la nature dans la littérature contemporaine chinoise

CR de Virginie Berthebaud 

La Fête de la Science 2020 avait cette année pour thématique « Les Relations entre l’Homme et la Nature ». Ma participation est vite tombée sous le sens, puisque je prépare une thèse sur les représentations de la nature sauvage dans la littérature contemporaine chinoise. J’y ai vu une opportunité de faire découvrir la littérature chinoise à des scolaires, mais aussi et plus largement de mettre à l’honneur les sciences humaines, les lettres et les arts, disciplines qui restent souvent en marge de cet événement scientifique national.

L’atelier que j’ai proposé s’intitulait « LittéNature chinoise : voyage au cœur des espaces naturels ». L’idée de départ était de proposer une activité qui permettrait aux scolaires et au grand public de découvrir la littérature chinoise de manière ludique, en voyageant à travers diverses régions de Chine.

Après avoir présenté en introduction les spécificités géographiques du territoire chinois, j’ai proposé aux participants de lire six textes issus de cinq ouvrages différents, décrivant chacun une région de Chine. Ils ont ensuite tenté de deviner à quelle région chaque texte faisait référence. Enfin, j’avais prévu de profiter du temps restant pour analyser un peu plus en détails les relations entre l’homme et la nature telles qu’elles étaient présentées dans les textes.

Le format de l’atelier a très vite été chamboulé en raison des mesures sanitaires : l’ENS a décidé pendant le confinement de faire basculer toutes les activités de la Fête de la Science à distance. Malgré cela, j’ai décidé de continuer l’aventure en remodelant mon projet et en proposant une visioconférence d’une heure, couplée d’un atelier sur plateforme pédagogique pour que les participants aient un accès autonome aux textes. L’ENS a proposé un support technique efficace pour la création des différents ateliers en ligne, et j’ai notamment bénéficié d’une formation et de l’aide de plusieurs spécialistes en humanités numériques et sciences de l’éducation pour me familiariser avec leur plateforme Graasp.

Aperçu de l'exercice sur la plateforme Graasp
Aperçu de l'exercice sur la plateforme Graasp

Début octobre, l’ENS a lancé sa campagne de communication autour de la Fête de la Science. Comme je le craignais, même si leurs annonces touchent les enseignants de toute la région lyonnaise, les enseignants de langues et de sciences humaines en général ne prêtent pas forcément attention à ce type d’événements et mes créneaux sont restés vides. J’ai alors contacté l’inspectrice d’académie pour l’enseignement du chinois, qui gère non seulement l’académie de Lyon, mais toutes celles du quart sud-est. Résultat : mes ateliers ont tous été réservés en quelques heures par des classes de Grenoble, Avignon et Thonon-les-bains !

Les 7 et 8 octobre, j’ai donc animé ces ateliers, avec plus ou moins de réussite : les problèmes techniques sont venus jouer les trouble-fête, alors que je pensais avoir mis en place quelque chose de très simple… Le problème s’est présenté à bon nombre d’intervenants, et venait en fait des services informatiques des établissements scolaires qui bloquent certaines autorisations, dont celles pour les visios. J’ai donc dû me passer de son pour un atelier, et les autres ont nécessité plusieurs ajustements et un peu de temps perdu avant de commencer l’exercice.

Je garde tout de même un bon souvenir de cette première participation à la Fête de la Science, les élèves se sont montrés motivés et curieux, et les enseignants étaient ravis de pouvoir enrichir leur cours avec un peu d’analyse littéraire. Le format numérique a permis de toucher un public bien plus vaste que si j’avais animé l’atelier à l’IAO, mais avec des problèmes techniques qui n’auraient pas eu lieu autrement. Quoi qu’il en soit, je recommande cette expérience à quiconque s’intéresse à la vulgarisation scientifique ou à l’enseignement dans le secondaire !

Samia KOTELE, nouveau membre du bureau des jeunes chercheur·e·s du GIS Asie

Samia Kotele est doctorante en histoire à l’École Normale Supérieure de Lyon affiliée à l’IAO (Institut d’Asie Orientale). Sa thèse intitulée : les femmes oulémas en Indonésie du XIXe siècle à nos jours : de la quête d’une autorité religieuse à l’élaboration d’une nouvelle théologie du genre, est dirigée par Rémy Madinier et Oissila Saaidia. Cette direction conjointe est intimement liée à son intérêt pour les circulations humaines et de savoirs entre le Moyen Orient et l’Asie du Sud Est. Sa passion pour la région du monde arabo-musulman s’est manifestée dès le début de sa formation à l’Institut d’Études Politiques de Lyon, où elle a fait le choix de suivre un Diplôme d’Établissement sur le Monde Arabe Contemporain en parallèle à son cursus. Dès lors, son intérêt pour le genre et l’islam fut à l’origine de son attrait pour l’histoire du monde malais qui s’est approfondi lors d’une année de mobilité à l’Université Gadjah Mada de Yogyakarta. Année durant laquelle elle a appris l’indonésien, et a pu initier un premier terrain de recherche introductif en collaboration avec un centre de recherche de l’Université Sunan Kalijaga.

L’écriture de son mémoire « Genre, islam et modernité en Indonésie depuis la fin du XIXe », dans le cadre de son master 2 (parcours Asie Orientale contemporaine, à l’ENS de Lyon) lui a permis de réaliser une étude de terrain à Singapour et Java, où en immersion elle a réalisé ses premières prosopographies, observations participantes au sein de pesantren (écoles coraniques), d’organisations non gouvernementales féministes et institutions gouvernementales pour les droits des femmes. À travers ses terrains immersifs elle interroge l’autorité religieuse des femmes oulémas dans un contexte sud-est asiatique au regard des enjeux historiographiques qui traversent le monde musulman*.

Journée internationale des droits des femmes

Journée internationale des droits des femmes, 9 mars 2020. Théâtre Kantor
Journée internationale des droits des femmes, 9 mars 2020. Théâtre Kantor

Projection : La soirée débutera par une séance de projection du film « Héroïnes électriques » réalisé par Alyosha (Archives de la Zone Mondiale) et FanXoa dans le cadre de son exposition en cours dans la galerie Artemisia. Solveig Serre (CNRS, CESR) et Luc Robène (U. de Bordeaux, THALIM) présenteront l’ANR PIND (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France, 1976-2016) à l’appui du documentaire « Punk pas mort ! » de CNRS Images qui sera projeté.

Débat : Cette première partie sera suivie d’une table ronde animée par Marie Fabre (Triangle) et François Guillemot (IAO), intitulée « Femmes en lutte » consacrée à l’histoire des femmes et aux enjeux actuels des féminismes. Cette rencontre-débat réunira chercheuses et étudiantes : Christine Détrez (sociologue, Centre Max Weber), Nur Noukhkhaly (ENS de Lyon), Gnousse Francfort (ENS de Lyon, présidente de ENScène), Samantha Saïdi (Séminaire Félicité, Triangle), Michelle Zancarini-Fournel (historienne, U. de Lyon), Elise Zhong (ENS de Lyon, présidente de l’association arcENSiel).

Spectacle : La troisième partie de la soirée sera consacrée au spectacle vivant à travers le conte chorégraphique « La Rivière sous la rivière » (présentation ci-dessous). Enfin, les artistes de la Compagnie Inanna échangeront avec le public sur ce témoignage personnel et artistique.

Programme :

  • 17h00-17h30 : Accueil des participants et du public, mot de bienvenue de l’ENS de Lyon / IAO
  • 17h30-18h00 : Projection du road-video « Héroïnes électriques »
  • 18h00-18h30 : Projection Vidéo Images CNRS / présentation de l’ANR PIND (une histoire de la scène punk en France, 1976-2016) par Solveig Serre et Luc Robène
  • 18h30-20h00 : Table ronde « Femmes en lutte »
  • 20h00-20h30 : Pause café/boisson sur la mezzanine
  • 20h30-21h30 : Spectacle La Rivière sous la rivière (Compagnie Inanna)
  • 21h30-22h00 : Temps de discussion avec les artistes de la Compagnie Inanna

Plus d’informations sur : http://www.ens-lyon.fr/evenement/savoirs/journee-internationale-des-droits-des-femmes?ctx=contexte

Nouvel an lunaire 2020 : Trajectoires de femmes et mutations sociales au Viêt-Nam

Mékong Stories © Memento films distribution
Mékong Stories © Memento films distribution

Après une crise économique, sociale et politique sans précédent, illustrée par le phénomène des Boat People, les dirigeants vietnamiens décrètent une ère de « Renouveau » (Doi Moi) lors du sixième congrès du PCV de décembre 1986. Le secrétaire général du Parti (Nguyen Van Linh) invita les artistes « à ne plus courber la plume et se libérer des contraintes », à faire entendre leur voix. Cette recommandation au plus haut niveau de l’Etat-Parti fut suivie à la lettre avec l’avènement d’une nouvelle littérature incarnée par Bao Ninh, Duong Thu Huong, Nguyên Huy Thiêp ou Pham Thi Hoai, des innovations d’artistes plasticien.ne.s comme Truong Tan ou Y Nhi et une nouvelle vague cinématographique déconnectée de la propagande. La fin des années 1980 et les années 1990 marquent le départ puis l’affirmation d’un nouveau cinéma, plus en phase avec les réalités de la vie quotidienne, plus exigeant sur le plan pictural, plus critique sur le plan social et en prise avec les mutations économiques, sociales et culturelles du pays.

De nouveaux réalisateurs s’imposent. Parmi eux, Dang Nhât Minh, Luu Trong Ninh, Lê Hoang discutent du passé guerrier du pays offrant une vision moins clivée entre vainqueurs et vaincus. Si l’oppression politique n’est pas dépeinte directement, elle apparaît en filigrane derrière quelques titres marquants comme le très beau film « La jeune fille de la rivière » de Dang Nhât Minh, tourné en 1989, autorisé puis écarté des programmations. La nouvelle littérature s’avère être une source d’inspiration pour les réalisateurs donnant au cinéma de Dang Nhât Minh, de Viêt Linh ou de Vuong Duc une dimension internationale à travers des films désormais inscrit au patrimoine mondial comme « Nostalgie de la campagne » (1995) de Dang Nhât Minh. Une liberté de ton s’affiche au début des années 2000 au moment où la censure n’intervient plus en amont au niveau des scénarios et à l’arrivée des capitaux privés. A ce titre, le cinéma vietnamien s’enrichit des apports internationaux et de la vision particulière des Viêt Kiêu (Vietnamiens de l’étranger) à l’instar des réalisations de Lâm Lê, de Trân Anh Hung ou de Tony Bui.

En particulier, le nouveau cinéma s’intéresse à une jeunesse qui n’a pas connu la guerre et cherche ses repères face à la marche forcée de l’Etat-Parti vers une « économie de marché (capitaliste) à orientation socialiste ». Les générations sont confrontées à cette mutation sans précédent qui relègue l’héroïsme d’antan et la vertu révolutionnaire, promus par les autorités communistes, au second plan pour laisser place à une nouvelle société de loisirs, de sexe, de violence, de questionnements existentiels et d’affirmation de soi. Les fléaux sociaux (prostitution, drogue, gangstérisme) font l’objet de traitement spécifique à travers un cinéma populaire plus ou moins bien acceptés par les autorités ou bousculant les codes intellectuels mais très prisés de la jeunesse comme le démontre le succès de « Filles de bar » (2003) ou de « Gansta Girls » (2005) de Lê Hoang. Le cinéma de Phan Dang Di s’inscrit aussi dans la continuité des changements sociaux actuels entre désirs, amertume, rapports genrés et esthétique de la nature.

A côté de la réalisation cinématographique, de jeunes auteurs et autrices, soulignons-le, se mettent à dépeindre la réalité sociale du pays à travers des documentaires bruts décrivant le fonctionnement de la société vietnamienne en plein bouleversement. A partir de l’année 2004 les Ateliers Varan, présents au Viêt-Nam, permettent à de jeunes talents tels que Trân Phuong Thao, Nguyên Viêt Anh Thu, Trân Thi Cuc Phuong, Phan Huynh Trang, Nguyên Thi Thuy Quyên, Phan Thi Vâng Anh, Dung Hoang… de poser un regard lucide et sur le monde du travail et la place des femmes dans la société.

François Guillemot, IAO, CNRS, ENS de Lyon

Programme

17h00 : Vœux de Béatrice Jaluzot pour le Nouvel an lunaire suivis d’une présentation des films par Tatiana Tepliashina et François Guillemot.

Projections de trois documentaires :

  • « P.A. » de Phan Huynh Trang (2006, 42 min)
  • « Maman est partie à la ville » de Tran Thi Cuc Phuong (2010, 31 min)
  • « Madame la chef de quartier » de Dung Hoang (2009, 42 min)

19h30 : Entracte

20h00 : Film de fiction

  • « Mékong Stories » de Phan Dang Di (2016, 1h42, Memento films distribution)

Références :

Dang Nhât Minh, Mémoires d’un cinéaste Vietnamien, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence 2017.
Philippe Dumont et Kirstie Gormley (dir.), Le cinéma vietnamien / Vietnamese Cinema, Lyon, Asiexpo Editions, 2007.
Pham Vu Dung (dir.), Vietnamese Cinematography. A Research Journey, Hanoi, Thê Gioi, 2007.

Cérémonie de remise du prix de thèse 2018

Le prix de thèse de l’AFEC a été créé en 1998 grâce à Michèle Pirazzoli-t’Serstevens, alors vice-présidente de l’association. Il a été généreusement financé jusqu’en 2018 par l’AFEC et le Bureau de représentation de Taipei en France. Il récompense généralement deux travaux (parfois trois) : un premier sur la Chine ancienne et classique et un second sur la Chine moderne et contemporaine. Il est remis, en principe, par le représentant de Taïwan en France lors de l’assemblée générale de l’AFEC.

Pour en savoir plus : Prix de thèse de l’AFEC