Décrire le local : monographies, archives et carte

PROGRAMME

09h00-09h30 : accueil des participants

09h30-10h30 : « Questions environnementales » (présidence : Jérémy Jammes)

Chen Ming-zong : « Un sens local du juste : le conflit autour de la distribution entre privilège et obligation dans le commerce du bois dans la province du Guizhou aux XVIIIe-XIXe siècles »
Lei Yang : « Construire un temple de montagne : sens et ressentis dans le Guangjisi de Pékin au début du XVIIIe siècle »

10h30-11h00 : pause-café (salle D8.004)

11h00-12h30 : « Microhistoires urbaines » (présidence : Pan Junliang)

Xie Yijun : « Quartiers défensifs, quartiers religieux ? Les lianjing du Tainan dans les sources historiques locales (1786-1945) »
Yan Yiqiao : « Nouvelles compréhensions de l’État et de la société pendant la guerre sino-japonaise : enquêtes sociales et organismes philanthropiques dans le Chengdu de la République de Chine »
Zheng Qijun : « La main invisible de Jigong : Reconstruction des monastères taoïstes par les groupes d’écriture inspirée dans la Chine moderne »

12h30-13h30 : Déjeuner (restaurant de l’ENS)

13h30-14h30 : « Caractériser les sociétés locales » (présidence : Claude Chevaleyre)

Liu Weijia : « La catégorisation et la terminologie de la bienfaisance dans les monographies locales de la province du Sichuan »
Zhong Liang : « La société locale d’après les documents administratifs découverts près des lignes de défense Han dans le Nord-ouest de la Chine »

14h30-15h00 : pause-café (salle D8.004)

15h00-16h00 : « Ethnographies du lointain » (présidence : Alexis Lycas)

Emanuela Garatti : « Huit mille li à l’ouest de Chang’an : Le Tibet et les Tibétains dans la section waichen bu du Cefu yuangui »
Zhang Rui : « Aux confins du Sud et au-delà : la description de Hainan par un Su Shi exilé »

16h00-17h00 : table ronde animée par Vincent Goossaert

19h00 : Dîner (à préciser)

Marc Riboud, cent ans, cent photos : de Lyon à la Chine

Légende de la photo : Fenêtres d’antiquaire, Pékin, Chine, 1965 © Marc Riboud / Fonds Marc Riboud au MNAAG
Fenêtres d’antiquaire, Pékin, Chine, 1965 © Marc Riboud / Fonds Marc Riboud au MNAAG

A l’occasion de l’exposition Marc Riboud :100 photographies pour 100 ans au musée des Confluences de Lyon du 24 février au 31 décembre 2023, une conférence rassemblera Xiao Quan, photographe et célèbre portraitiste qui a été l’assistant de Marc Riboud en Chine de 1993 à 1996, et Jean Loh, curator de la rétrospective Marc Riboud en Chine de 2010 à 2013, afin de retracer le parcours du photographe humaniste amoureux de la Chine et enfant du pays lyonnais au moyen d’une projection de ses images iconiques et d’instantanés de lui-même en Chine saisis par son plus proche collaborateur durant les années de réforme et d’ouverture.

Marc RIBOUD (1923-2016)

Marc Riboud, né en 1923 à Lyon, commence à prendre des photos à l’Exposition Universelle de Paris en 1937 avec un Kodak Vest-Pocket offert par son père pour ses 14 ans. En 1944, il participe aux combats dans le Vercors. De 1945 à 1948, il fait des études d’ingénieur à l’École Centrale de Lyon et travaille en usine. À l’issue d’une semaine de congé prise pour aller photographier, il ne retourne pas à l’usine et décide de se consacrer à la photographie. En 1953, il monte sur la tour Eiffel et réalise « Le Peintre de la Tour Eiffel », photo qu’il montre à Robert Capa qui l’aide à la vendre au magazine Life : ainsi fait-il son entrée aux côtés d’Henri Cartier-Bresson et de Robert Capa à la prestigieuse agence Magnum. L’année suivante, Capa l’envoie à Londres « pour voir les filles et apprendre l’anglais ». Il n’apprend pas l’anglais mais photographie Leeds, ville qu’il sera invité à revenir photographier en couleur 50 ans plus tard. En 1955, au volant d’une Range Rover, il traverse la Turquie et l’Iran pour arriver en Afghanistan, puis il s’arrête un an en Inde pour photographier ce pays ainsi que le Népal. Dès janvier 1957 il gagne la Chine et photographie Mao de près. L’un des rares photographes occidentaux à avoir documenté la Chine pendant les trois décennies du maoïsme, il la photographiera au cours de 22 voyages de 1957 à 2010. Dans les années 1960, il couvre la lutte pour l’indépendance en Algérie et en Afrique noire. En 1963, en pleine crise des missiles de Cuba et de l’assassinat du président Kennedy, il réalise le portrait de Fidel Castro. Entre 1968 et 1969, il réussit à entrer au Sud et Nord Vietnam, où il photographie Hô Chi Minh. Il a publié de nombreux livres, dont Les trois bannières de la Chine, Huang Shan, Les Montagnes célestes, Angkor : Sérénité bouddhique, Quarante ans de photographie en Chine, Demain Shanghai et Vers l’Orient, recueil qui a reçu le Prix Nadar.

XIAO Quan (photo Studio Harcourt)

Né en 1959 à Chengdu, Xiao Quan est le photographe portraitiste le plus connu et le plus célébré de Chine. En 1990, il a réalisé l’ultime portrait de l’auteure taïwanaise Sanmao avant sa disparition, ce qui lui a valu de devenir le photographe préféré de la danseuse Yang Liping qu’il va photographier pendant plus de vingt ans. De 1993 et 1996, il a été assistant de Marc Riboud lors de ses voyages en Chine. En 1996, il publie son best-seller Notre génération, qui regroupe une centaine de portraits d’écrivains (Yu Hua) et poètes (Bei Dao), de musiciens (Tan Dun) et chanteurs (Cui Jian), acteurs (Jiang Wen) et actrices (Gong Li) et réalisateurs (Zhang Yimou, Chen Kaige). Son livre sera publié par Rizzoli en Italie sous le titre When it all began. Depuis les années 2014, il réalise des portraits de gens ordinaires dans diverses villes : Chongqing, Pékin, Canton, etc. Il a été exposé à maintes reprises en Chine et à l’étranger, notamment à Taiwan, en France, en Italie, en Birmanie. Son livre I follow my teacher Marc Riboud publié en chinois est épuisé : il prépare une édition bilingue pour 2023 pour célébrer le centenaire de Marc Riboud.

Journées d’études : Les mondes chinois en images

À l’occasion du Nouvel An chinois et dans le cadre du Focus Anthropologie du CNRS, les Assises de l’Anthropologie Française des Mondes Chinois (AAFMC) organisent une journée et demie de projection-débat de films ethnographiques sur la société chinoise, autour de trois thèmes : les savoirs techniques traditionnels de la Chine actuelle ; les ritualités taoïstes d’aujourd’hui ; les populations minoritaires dans les films historiques chinois de propagande. Projections suivies d’échanges avec : Kenneth Dean, Patrice Fava, Aël Thery, Caroline Bodolec, Catherine Capdeville, Adeline Herrou.

Contact : aafmc.anthropologie@gmail.com

[Télécharger le programme en PDF]

 

Un monastère de bénédictines au centre du Viêt Nam (1954-1975) : une mission à la croisée des cultures et des représentations

Un monastère de bénédictines au centre du Viêt Nam (1954-1975) : une mission à la croisée des cultures et des représentations

Alors que sont signés les accords de Genève qui scellent la partition du Viêt Nam au 17e parallèle, cinq sœurs de la communauté des Bénédictines de Sainte Bathilde de Vanves sont envoyées sur les hauts-plateaux montagneux du Centre, à Buôn Ma Thuôt, avec la mission de fonder un monastère. En septembre 1975, les deux dernières sœurs occidentales de cette communauté sont expulsées. Quelle forme a pu prendre ce projet de monastère bénédictin situé sur un des nœuds stratégiques de la Guerre du Viêt Nam ? Quelles étaient leurs relations avec les populations autochtones, les autres congrégations missionnaires ? Quels ont été les multiples défis rencontrés par ces sœurs durant ces années missionnaires ?

Retransmission de la conférence en direct sur YouTube (lien privé envoyé sur demande, en faire la demande par mail à  contact@irfa.paris

Plus d’information 

5e Rencontre IAO/IrAsia

14h00-14h10 : Présentation des intervenant-es et de la thématique

14h10-14h50Rémy Madinier (CNRS) : « Que peuvent nous dire les jésuites de l’Indonésie musulmane ? (fin XIXe- début XXIe siècles) ».
Longtemps cantonnés dans les grandes villes européennes, les jésuites s’installèrent à Java-central, au cœur de l’Indonésie musulmane, à partir de la fin du XIXe siècle. Dans les décennies qui suivirent, en se glissant dans les interstices d’une spiritualité complexe et plurielle, ils se firent observateurs mais aussi acteurs du rapport de l’islam à l’identité religieuse de l’Indonésie.

14h50-15h30 : Tatiana Tepliashina (doctorante) : « La construction du terrain auprès de l’Union de la jeunesse communiste Hô Chi Minh. Le cas du Nord du pays ».
En étant une organisation visant à former les futurs élites politiques du Viêt Nam, l’Union de la jeunesse communiste Hô Chi Minh n’a pas pour but d’accueillir dans ses rangs des étrangers. Une telle requête d’intégration fait donc l’objet d’une enquête très scrupuleuse par les autorités locales, dont la police. Les obstacles rencontrés sont nombreux et de natures très diverses. Cependant, grâce aux réseaux construits au fil de nombreuses années, notamment avec des étudiants vietnamiens résidents en Russie, la construction du terrain a été complétée.

15h30-15h40 : Pause

15h40-16h20 : Laurent Gédéon (MCF UCLy), « Les enjeux géomaritimes en Asie (Taïwan, mers de Chine méridionale et orientale) au prisme de la crise ukrainienne ».
L’espace maritime asiatique, particulièrement les mers de Chine orientale et méridionales ainsi que le détroit de Taïwan, cristallise les tensions depuis plusieurs années, mettant en lumière la forte rivalité entre la Chine et les Etats-Unis de même qu’un certain nombre de pays de la région. Débutée en février 2022, la crise ukrainienne est le révélateur de mutations géopolitiques majeures à l’échelle de l’Eurasie dans lesquelles l’espace maritime oriental du continent joue un rôle fondamental.

16h20-17h00 : Pierre-Emmanuel Bachelet (MCF ENSL), présentation de son ouvrage (thèse remaniée).
Cette présentation portera sur le livre Bateaux-pigeons et quartiers japonais : Une microhistoire régionale des relations entre le Japon, le Đại Việt et le Champa (fin XVIe-début XVIIIe siècle), publié chez Hémisphères Editions en 2022. Ce livre montre comment les territoires de l’actuel Vietnam et le Japon ont construit des relations étroites et durables au cours du XVIIe siècle, fragilisées par les interdictions maritimes japonaises des années 1630, mais qui ont permis l’émergence, à Hôi An, d’une communauté japonaise prospère.

17h00-17h30 : Discussion générale, conclusion

« Bloody » Codes and Capital Punishments: Criminal Justice in Eighteenth-Century England and China

Thomas Buoye "Bloody" Codes and Capital Punishments: Criminal Justice in Eighteenth-Century England and China

Over the course of the eighteenth century both England and China experienced alarming increases in crime.  In response, both realms chose to increase the number of capital offenses in their criminal codes in an effort to deter criminal activity.  In England the revised code became known as the ‘bloody code.” Interestingly, both countries found that these harsh penalties failed to stem the rising tide of crime, in large part because of the reluctance to enforce the severe statutory penalties, which ultimately led to overcrowded jails and mounting case backlogs.  Consequently, regimes in both realms resorted to the banishment of convicts to the far frontiers.  How do we explain these similarities? Historical coincidence? Collective memory?  “Morphic Resonance”?  This lecture will examine the eighteenth-century “bloody” codes and compare the histories of criminal justice in eighteenth-century China and England to better understand this phenomenon. 

Bande dessinée en Asie Orientale, 2e édition

Dans la continuité du premier colloque BDAO (Bande Dessinée en Asie Orientale) qui s’est tenu les 14-15 octobre 2021 au Musée du Quai Branly et à l’ENS de Lyon, cette seconde édition du colloque prévue le 16 septembre 2022 vise à décentrer la recherche sur la bande dessinée en Occident ainsi qu’à élargir les discours portés sur le manga japonais à d’autres traditions de l’Asie orientale.

Le colloque 2022 poursuit son exploration des bandes dessinées est-asiatiques selon les deux axes proposés pour 2021, historique et formel. Les communications 6 à 9 reviennent sur l’histoire du médium « bande dessinée », sur les conditions de son émergence, ses évolutions et ses possibles coups d’arrêt. Elles se penchent sur les transformations historiques de la BD selon des approches diverses : stylistiques, génériques ou encore attachées à la production et la diffusion du médium. Les communications 10 à 12 reviennent sur les enjeux formels de la bande dessinée, tant du point de vue de ses matérialités changeantes (questions des techniques et des supports) que du point de vue d’une intermédialité, d’un dialogue entre les arts et les disciplines. Enfin, outre ses deux angles d’analyse, le colloque 2022 se penchera davantage que l’an dernier sur la question des circulations inter-asiatiques. Les communications 2 à 5, ainsi que la conférence de l’invité d’honneur Christoph Harbsmeier, se concentrent sur les points de rencontre entre les traditions graphiques nationales, explorant les possibles hybridations et métissages, soit entre deux territoires différents, soit à l’échelle de l’Asie orientale dans son ensemble. En insistant sur les voisinages entre les bandes dessinées est-asiatiques, le colloque réactive aussi le concept englobant de Mangasia proposé par Paul Gravett (Hors Collection, 2017) et cherche à appréhender la bande dessinée en Asie de l’est comme un objet complet.

En plus des communications transnationales portant sur le Japon, la Chine, Taïwan, ou l’Asie en général, les interventions ciblées sur un pays particulier se concentrent sur la Chine (3), le Japon (2) et la Corée (2).

Les personnes participant au second colloque BDAO ont été priées de remettre leur article pour le 31 août 2022, afin de mener la publication de cette seconde édition conjointement à celle de la première en 2021. Une partie des articles sera publiée dans un numéro spécial de la revue International Journal of Comic Art, l’autre partie dans un ouvrage collectif prévu aux éditions Hémisphères-Maisonneuve (un tiers du financement à la publication de l’ouvrage a déjà été versé par le laboratoire junior Pratiques de la modernité en Chine en novembre 2021).

Plus d’informations : https://ceei.hypotheses.org/12597

Arts (cinéma) et écocritique. Formes de la catastrophe, d’Asie et d’ailleurs

Arts (cinéma) et écocritique.

Depuis les textes pionniers de Rachel Carson (Silent Spring, 1962) définissant son champ et les premiers usages en études littéraires du terme « écocritique » (Barry, Rueckert 1978) jusqu’aux interrogations actuelles sur la perspective écocritique en arts après l’accélération du réchauffement climatique et les catastrophes violentes en chaîne de ces vingt dernières années (Fukushima, crises de la biodiversité, fonte des glaciers et de la calotte glaciaire, méga-feux, typhons, inondations et glissements de terrain, etc.), l’esthétique a été profondément reconfigurée par les enjeux environnementaux. L’ambition de ce colloque est de proposer un espace de réflexion collectif pour ces enjeux contemporains de l’écocritique, en choisissant trois accentuations de ce champ problématique. Tout d’abord, en plaçant le cinéma au coeur d’une réflexion esthétique qui le dépasse largement, pour partir du statut de son statut d’art prototypique de l’anthropocène (Jennifer Fay 2019). Ensuite en prenant au sérieux la nécessité d’une pensée locale, et donc en partant des questionnements esthétiques qui parcourent le champ des études aréales asiatiques de notre laboratoire l’Institut d’Asie Orientale. Enfin, en plaçanr au coeur de nos réflexions la question de la catastrophe et de la manière dont elle atteint nos formes de vie.

De nombreuses recherches ont démontré la valeur heuristique de l’étude des catastrophes et de leur présence dans la culture visuelle et ar­tistique en général. Ressaisie par « l’évènement anthropocène » (Bonneuil/Fressoz 2013), la réflexion sur la représentation des catastrophes environnementales nous invite à penser « l’habitabilité du monde » (Lussault 2013) comme critère premier de mesure et de compréhen­sion de notre rapport au monde. Dans un monde durablement abîmé le cinéma et les autres arts sont conduits aux limites des logiques « représentationnelles » et mis au défi de nous réapprendre à percevoir, à voir, à comprendre notre rapport à ce monde aux coordonnées bouleversées (Timothy Morton 2013).

Cette manifestation scientifique aura comme pour double objectif de témoigner de la pluralité des formes artistiques mettant en scène des formes de vies abîmées et transformées par les catastrophes environnementales, climatiques, politiques (souvent de manière intriquée) et de créer un espace commun de réflexion sur les enjeux de l’écocritique dans le champ des humanités environnementales. Il s’agira enfin de considérer les enjeux éducationnels de l’écocritique : comment les modulations esthétiques du registre de l’attention et de la perception modifient notre compréhension et notre manière de nous lier à soi-même, aux autres (humains et non-humains) et au monde.

Le pari consiste à chercher dans l’écocritique comme méthode de lecture des oeuvres à l’aune de leurs enjeux environnementaux des ré­ponses ou des expressions possibles des grandes questions des humanités environnementales. En explorant les relations entre productions esthétiques et environnement et en dotant l’étude des textes, des images, des sons et des films d’outils analytiques l’écocritique s’imposerait comme le lieu de contributions majeures au débat sur l’anthropocène.

En outre, l’exploration de ces questions à partir de l’ère asiatique répond à la nécessité d’ordonner aujourd’hui l’esthétique de l’anthropocène au local, au proche, à l’ordinaire, en réponse à l’esthétique du sublime qui domine les « représentations de la catastrophe » depuis le XVIIIème siècle (Fressoz 2016). Cette focalisation permettra d’aborder différents problématiques environnementales et climatiques (le nucléaire, les tremblements de terre, tsunamis, typhons, glissements de terrain, montées des eaux) et politiques (spoliations des terrains, destructions des habitats, déforestation, colonisation).

Consulter les enregistrements vidéos
Accès soumis à identification : identifiants fournis sur demande par elise.domenach@ens-lyon.fr

Conférence d’ouverture : la catastrophe : théorie et fiction – Catherine Larrère (Univ. Paris 1) 

Table ronde : (Re)présentations des radiations et du nucléaire – Animateur : Clément Dumas (ENS Lyon) 

La littérature taïwanaise comme marqueur de l’Anthropocène – Gwennaël Gaffric (Univ. Lyon 3) 

Table ronde : Penser le temps et l’espace de/après la catastrophe – Animateur: Eric Dayre (ENS Lyon) 

 Wonder, renewal and the return of the world – Catherine Wheatley (King’s College London) 

Table ronde : Genres cinématographiques et formes de la catastrophe – Animatrice : Teresa Castro (Univ. Sorbonne Nouvelle) 

Return to Minamata in Tsuchimoto’s Minamata Film Series -Christine Marran (University of Minnesota) 

Table ronde : Vulnérabilité et care pour le monde – Animateur : Gaspard Delon (Univ. Paris 7 Diderot) 

Cinémas amazoniens et le temps des catastrophes – Lucia Ramos Monteiro (Univ. Federal Fluminense)